05/2021
3Réglons avant tout un petit point sémantique. Si vous souhaitez rester plutôt version française, on parlera de transformation numérique ; la transformation digitale reste un terme anglo-saxon mais très souvent employé dans les secteurs de la communication et du marketing.
Si l’on s’en réfère à Anthony Mathé, docteur en sciences de la communication et du langage, « le numérique renvoie plutôt à la technologie, celle qui est employée par les ingénieurs, tandis que le digital touche aux pratiques des utilisateurs. »
Toujours est-il que la transformation digitale est bel et bien là et que les entreprises du secteur de la communication ont rapidement dû s’adapter à ces nouvelles façons de travailler.
A l’ère du digital, nous sommes sans cesse connecté avec le monde, nous pouvons être mobiles (on le voit en ce moment en pleine crise sanitaire avec le télétravail), nous avons accès à un très grand nombre de données en un temps record.
Le digital a radicalement transformé nos vies professionnelles. Le secteur de la communication n’y a pas échappé et en a même fait son principal axe de développement avec la digitalisation des tâches : utilisation accrue des réseaux sociaux, e-mailing, personnalisation des cibles et des actions, mesure des résultats d’audience des actions de communication…
Au travers de ces différentes technologies digitales, l’objectif est d’améliorer avant tout les performances et l’image que l’entreprise renvoie au monde professionnel.
Les métiers existants se sont non seulement adaptés, mais il a fallu créer de nouveaux postes : community manager, responsable digital, webmaster, webdesigner, chief digital web, brand socializer, responsable web… Les méthodes et outils traditionnels ont été bousculés (affichage, publicité dans les médias traditionnels…).
Les stratégies de communication aujourd’hui sont tournées pour l’essentiel vers le digital : contenus digitaux attractifs et adaptés, émergences des communautés (blogs…), recours systématiques aux réseaux sociaux, réalisation de projets digitaux avec des influenceurs qui trustent le marché d'audiences…
Aujourd’hui, le secteur de la communication s’est emparé de différentes données pour jouer dans la cour des grands et gagner le match de la transformation digitale : CRM, big data, datatiming…
Les développeurs ont ainsi conçu, à la demande des entreprises, des outils d’analyse de performances pour rassembler des données liées aux études de marché. La recherche de prospects est facilitée, le ciblage marketing devient plus efficace, les fonctions en entreprise se diversifient.
Des innovations technologiques qui permettent aux services communication d’imaginer de nouveaux espaces de rencontres pour débattre et se vendre, de nouveaux wording qui correspondent parfaitement à leurs cibles : partage de contenus, réalisation de vidéos, podcasts… Ce que l’on appelle communément désormais story telling, brand content ou encore community management.
Quick Interim, filiale du Groupe LFP Intérim, sélectionne les profils maniant ces outils au quotidien pour satisfaire au mieux la demande de ses clients et postulants. Spécialisée entre autres dans le digital, elle permet ainsi la rencontre des recruteurs avec des profils ciblés et qualifiés pour une employabilité immédiate.
Les données ont ainsi véritablement impacté les rôles de chacun et certains veulent aujourd’hui aller plus loin encore avec l’IA, l’Intelligence artificielle. Selon une récente étude, 87% des directeurs de communication pensent que la data « n’est pas utilisée de manière suffisamment approfondie par le service de communication ». Pour 46% d’entre eux, la transformation digitale est une évolution nécessaire. Pour 40%, c’est une évidence. *
*Etudes Cision juin 2019
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